« Mais les enfants, Y’a qu’avec les cons, Qu’ils sont malheureux… » ces paroles sont d’Oldelaf. Elles résument bien mon intention avec cette série de 3 émissions sur les relations enfants- parents. J’ai pris pour prétexte l’édition 2024 de la Fête des Mères (qui n’est pas une fête spécifiquement pétainiste !!) pour débuter ces émissions avec des sketches et chansons emblématiques (pour moi !!) . De quoi découvrir et ou réentendre des incontournables ou des raretés de chansons sur les mamans, les papas – dans toutes les combinaisons possibles !! – et leurs relations parfois harmonieuses, souvent difficiles mais toujours complexes avec le « fruit de leurs entrailles » … ou pas !!
Première émission « la fête des mamans » !
Avec pour débuter le sketch grinçant de Pierre Desproges « La fête des enfants » qui m’a donné le titre à cette série d’émissions. Ensuite vous pourrez entendre quelques « classiques » des chansons de parentalité comme « En cloque » de Renaud repris par Huber Felix Thiéfaine, « Elle a fait un bébé toute seule » de Jean Jacques Goldman, « Jeanne » de Brassens , « Les roses blanches » le monument larmoyant de Berthe Sylva dans une reprise tonique de Sanseverino , voire même « Il est né le divin enfant » torpillé par Vincent Malone. Vous pourrez aussi prendre plaisir (j’espère !) à découvrir des titres moins connus comme « Mais les enfants » titre militant – sans le dire !- d’Oldelaf , « Autour du berceau » pochade des Blaireaux, « Cadeau » écrite par jean Loup Dabadie et interprétée de façon pathétique par Marie Laforêt ! , « La plus belle c’est ma mère » surprenant titre d’Agnès Bihl , « Les yeux de ma mère « magnifique version piano voix d’Arno avec Sofian Pamart, « Voici venu » sur sa grossesse par Yoanne, « Maman » – à ne pas fréquenter !- par Manu Galure ou au contraire le touchant « Ma môman je ne l’aime pas ... » de François Hadzi Lazarro extrait de son album pour enfants (avertis !) ‘Ma tata, mon pingouin, Gérard et les autres » ! J’effleure enfin le thème de l’absence d’enfant avec un titre plein de sensibilité de Michèle Bernard « Mes enfants » …. Je vous propose aussi une lecture d’un extrait du poème de Victor Hugo « Lorsque l’enfant parait » sur un instrumental guitare de ‘Cécile ma fille’ de Nougaro par Mathieu Caton album Pause 2023.
Deuxième émission : et les papas dans tout ça ?!?
Je débute à nouveau avec un sketch mais cette fois ci c’est Guy Bedos avec son fameux « Bibi » décrivant une conversation agitée entre père et fils ! Côté ‘classiques’ je vous propose : les touchants « Papa » d’Anne Sylvestre et « Cécile , ma fille » version chantée e cette fois ci de la chanson de Nougaro par le groupe Nougarologie, mais aussi le poème « obligé » de Rudyard Kipling « If (tu seras un homme mon fils) » dans une belle version de Bernard Lavilliers et aussi l’ironie de Graeme Allwright dans sa reprise de la chanson de Tom Paxton « Qu’as tu appris à l’école mon fils ? » . Côté découvertes ou titres plus rares, je vous invite à écouter » Je lisais dans ma chambre » de Pierre Delorme (chanson poignante que m’a suggérée Frédéric Bobin), « La fête des pères » gaudriole par l’auto proclamé ‘Roi des papas’, Vincent Malone, « A boy named Sue » ou « Un garçon nommé Suzy » titre original de Johnny Cash dans 2 versions françaises de Sanseverino et Joe Dassin, « Calamité Jeanne » une douceur d’Henri Tachan, « Dans la bagnole de mon père » avec le registre souvenir enchanté par Gauvain Sers. J’aborde aussi la question de l’homo parentalité avec des extraits de titres intéressants « Double Papa » du duo Aldebert/ Calogero (2021) ou « Les deux Pères » par Linda le May mais surtout le magnifique » Mon petit mec et moi » des Wriggles que je prolonge par « Fiston » sur la mono parentalité des frères Volovitch du duo VOLO.
Troisième émission : … et les enfants d’abord !
Pour cette dernière émission je garde le format en commençant par un sketch – extrait d’un spectacle – de Florence Foresti « La Mort » où comment ne pas parler de la mort avec ses enfants !! J’ose enchaîner avec une super version de La Mamma de Charles Aznavour par Yseult en 2014 ! Puis c’est l’extraordinaire Marguerite de La Tordue (1997 T’es fou) suivie par De Justesse de Florent Marchet (2022 Garden Party) sur l’angoisse permanente de certains parents sur leur progéniture et les bêtises graves qu’ils pourraient faire. Un peu de légèreté pour suivre avec une version espiègle de l’air de Papageno et Papagena extrait de la Flûte enchantée de Mozart : ici c’est la Compagnie famille nombreuse qui interprète Papa Maman en 2012 toujours sur leur album rafraichissant « Bien éduquer ses parents » ! Je vous propose alors une version d’un autre Maman Papa mais cette fois ci de Brassens repris par Aldebert et Agnès Bihl en 2011 pour Les Ogres de Barback. Les Ogres qu’on retrouve juste après dans le titre Derrière l’écran sur les relations parents enfants parasitées par écrans interposés, avec Rwan (2022 Pitt Ocha et le vélo à propulsion phonique spectacle actuellement en tournée !). On termine cette première partie d’émission avec un tendre J’attends papa, j’attends maman de Henri Dès (1991 Les Bêtises). Je vous propose ensuite une série de 3 titres plus graves sur la maltraitance inacceptable des enfants ici et dans le monde, pays en guerre ou pas : A tous les enfants ode glaçante de Boris Vian dite ici par Jean Louis Trintignant et prolongé par une musique de Daniel Mille (1991 Vian Desnos Prévert). Merci Maman, Merci Papa monument d’Agnès Bihl (2005) suivi de Mort les enfants de Renaud repris par Bernard Lavilliers en 2020 album hommage La bande à Renaud. Pour alléger le propos je vous passe ensuite le nostalgique L’autoradio de mon père de l’ami Frédéric Bobin (2012 Le premier homme) et le flamboyant Papa de Bigflo & Oli (2017 La vraie vie). Pour terminer en apothéose (!!) je vous glisse un magnifique texte de Félix Leclerc , dit par lui superbement, et qui raconte son enfance au Québec dans sa famille nombreuse : c’est extrait d’un roman autobiographique Pieds nus dans l’aube que je vous avais proposé déjà dans la série d’émissions consacrées à Felix Leclerc. à écouter ici . Je prolonge cette lecture par l’interprétation touchante de J’inviterai l’enfance de Felix Leclerc toujours mais ici repris par Chloé Ste Marie (2008 Félix Leclerc) .