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Hubert Félix Thiéfaine : Le Dingue et les paumés…

  • Un dingue de paroles,  pour des paumés par millions qui essaient de « comprendre ce que [ses] chansons [veulent] dire »  !
  • 17 albums studios avec 180 chansons dont 2 nouvelles « Page Noire » sortie en ce mois de mai 2021 et « Du soleil dans ma rue » sortie en juin 2021 !
  • Plus de 40 ans de scènes , des milliers de concerts … et une nouvelle tournée qui débute en janvier 2022

Je vous propose  cette série d’émissions  d’un de mes artistes fétiches … avec des reprises évidemment, « Comme d’Habitude » (!!) mais aussi et surtout avec des versions scènes pour honorer un des plus dignes défenseur du spectacle « vivant » qui a écumé les scènes francophones …

Je vous en « remets au vent » de mes humeurs et de mes envies. Laissez vous guider en « suivant les pointillés » ! mais « attention ! attention ! » car « les dieux du radar sont tous out & toussent & se touchent & se poussent & se foutent & se mouchent dans la soute à cartouches… »

Émission 1

Une mise en jambe ou plutôt en « oneilles » !

Pour aborder en douceur la planète Thiéfaine … et  y atterrir avec quelques rétros / tubes / fusées. On commence l’exploration avec un tout nouveau titre carburant à l’hydrogène sulfuré « Page Noire » paru juste quelques heures avant le compte à rebours de cette série d’émissions ! Une coïncidence qui ne peut me laisser indifférent , alors que je prépare ces émissions depuis des semaines ! Pour assurer la reconnexion avec la faune et la flore thiéfainienne, je vous propose  « L’ascenseur de 22h43 » , titre originel qui ouvrait le tout 1er album de Thiéfaine en 1978 « Tout corps vivant branché sur le secteur étant appelé à s’émouvoir ». Ici il est re-visité par un Pascal Parisot très inspiré. On reste dans le lourd et le puissant avec un autre titre incontournable « La Fille du coupeur de joints » en version live et chorale, un vrai standard que j’introduis avec 2 références détournées du répertoire pour enfants ou de la chanson paillarde ! Surprise !

On enchaîne avec une première reprise sur scène par HFT d’un titre fleuve , monumental, « La solitude » de Leo Ferré auquel Thiéfaine rend un hommage vibrant…

Sans transition (comme on dit !) c’est la Grande Sophie qui reprend ensuite « Animal en quarantaine ».

Une rareté suit : « Pensées des morts » poème de Lamartine, mis en musique par Brassens et interprété ici par Thiéfaine sur scène au théâtre de la Mer à Sète en 2006. Mais jamais enregistré sur disque. Puis viennent quelques chansons plus légères :  comme « Scorbut » repris ici par le groupe La Vigie du Pirate en 2017. Pour conclure cette première émission, j’arrive à trouver un lien (à base de motocyclette !) avec un autre titre fameux de Thiéfaine « 22 mai » au riff entêtant et aux paroles ‘non sense’ ,  dans une version scène de 2018 pour les 40 de scènes !

Émission 2

Paroles, paroles, paroles …

une émission pour essayer de « comprendre ce que ses chansons veulent dire »  !  … mais aussi et surtout pour confirmer et illustrer quelques sources d’inspirations (Dylan, Rimbaud …) et esquisser des analyses de textes avec le dictionnaire « Exercice de simple éducation avec dix fois le mot paradis » de Jean Michel Gaudron – ci contre

ou en se référant à un travail universitaire sous forme d’ « essai d’analyse du discours poétique et musical des chansons de Hubert Félix Thiéfaine » ICI

avec dans l’ordre d’apparition : une version scène HFT de « Exit to chatagoune goune » ; « Les dingues et les paumés » dans une repris de 2020 par Mr Alex Jah,  une nouvelle rareté avec la lecture de Thiéfaine du poème d’Arthur Rimbaud  » Délire II, Alchimie du verbe », « Caricatures » titre du groupe Ange repris sur scène en 1995 par HFT, « La vierge au dodge 51 » d’abord déstructuré (si ! si ! c’est possible !) par Mickey 3 D et ensuite repris sur scène par Thiéfaine à Bercy , « Alligators 427 » revisité en 2012 par le Groupe électro EleKtric cirKus  dans une urgence hallucinante,

« Fièvre résurrectionnelle » par Thiéfaine en 2012 lors du ‘Homo plebis ultimae tour’ ,

« Mr Tambourine man » de Dylan version scène encore avec le duo Archimède , duo qu’on retrouve dans une interview hommage mêlée avec les mots de Boris Bergman. Et enfin pour terminer cette explication de textes (!!)  « Nostalgie de dieu » version courte piano voix de Benabar

 

Émission 3

Une troisième émission en deux parties : la première débute avec « Nuit et Brouillard » reprise de Jean Ferrat par Thiéfaine avec ensuite un questionnement sur l’engagement de l’artiste ou plutôt ses textes à connotation plus politique voire acide sur nos sociétés.   » L’éloge de la tristesse » repris par Sanseverino en 2002  ou « Demain les kids » par Zen Zila mais aussi des versions scène de « Karaganda (camp 99) » sur les camps de travail forcé du goulag de Staline , chanson extraite du dernier album de 2014 « stratégie de l’inespoir » ou bien du percutant « Exercice de simple provocation avec 33 fois le mots coupable »

La deuxième partie fait la part belle aux chansons de (dés)amour comme les grands classiques que sont « Je t’en remets au vent » ou « Loreleï Sebasto Cha » + quelques surprises avec une reprise étonnante de Johnny . Et pour terminer, on s’envole vers les planètes avec « Le temps des tachyons » commande de Grand Corps Malade en 2015 pour son album concept « Il nous restera çà » et enfin le tout dernier titre sorti en juin 2021 « Du soleil dans ma rue » en prévision du nouvel album de l’automne 2021 avant la tournée de 2022

 

Émission 4

Pour la dernière de cette série d’émissions, un angle choisi autour des chansons « réalistes » ou parfois « autobiographiques » assumées.

Mais pour commencer une chanson « Critique du chapître 3 (du livre de l’ecclésiaste)  » ; pour moi,  elle est connectée avec une actualité envahissante où   » pour un temps d’amour tant de haine en retour » et où « les vaccins de la vie sur les bleus de nos cœurs ont la mélancolie des sols bémols mineurs »  …

Pour les chansons « réalistes » je vous propose une reprise par Thiéfaine de la chanson de François Béranger « Tranche de vie » ! un morceaux d’anthologie datant des années 70 qui se trouve sur l’album hommage à Béranger de 2008 « Tous ces mots terribles »  ; puis  vient la « Dernière station avant l’autoroute » (…on s’est aimé dans les maïs…) ,  version originale HFT sur l’album Autorisation de délirer enchaînée avec une reprise des Wampas !

Suit une reprise de Thiéfaine de la chanson de Renaud ‘En cloque » que j’associe après à la chanson pour enfants ‘éveillés’ d’Aldebert « Les deux ogres »  : avec une interprétation à 3 voix avec Yves Jamait dans le rôle de l’ogre Tsunami et Thiéfaine de l’ogre Typhon !! Je prolonge avec une autre reprise, mais cette fois ci, d’Aldebert de la chanson de HFT « Guichet 102 ». Je termine cette première partie avec la chanson de Thiéfaine suite à la naissance de son fils aîné Hugo en 1986 « Septembre Rose » , version scène. Désolé pour Lucas, son second fils – qui co-réalise les derniers albums avec son père dont le prochain Géographie du vide à parapitre en octobre 2021 – mais j’ai pas trouvé la place pour passer « Tita don don song » le titre de son père qui lui était dédié à sa naissance en 1993 !

En seconde partie, je vous propose la version scène HFT en duo avec Zazie du standard de Leo Ferré « Avec le temps ».

Puis arrive « Pére et fils » dernière chanson du dernier album sorti en 2014 « stratégie de l’inespoir’ ; d’abord un extrait de la version originale de Cat Stevens en anglais puis celle interprétée sur scène avec le groupe Cocoon. Pour clore cette série de chansons réalistes/autobiographiques je vous propose une version « lunaire » de « Vendredi 13 à 5h » ,  texte seul, dit par Cassandra Vignon en ce mois de juillet 2021

rappel c’est une chanson où Thiéfaine annonçait en 1984 les circonstances de sa mort en réponse aux rumeurs propagées sur sa disparition suite à un accident de moto !

Avec beaucoup de regrets pour de trop nombreuses impasses que j’ai dû faire sur des chansons ou des reprises – dont en particulier celles de Bashung, Bergman, Tryo …-  ou les duos avec Paul Personne, Arman Méliès, Cali, Véronique Samson…

… Je vous propose en apothéose finale une version scène de « Cabaret Sainte Lilith » – avec un clin d’œil appuyé à Catherine ‘Katell’ Auboyer , une fan inconditionnelle de toujours  qui anime un site consacré à Thiéfaine que je vous recommande chaudement   http://cabaretsaintelilith.hautetfort.com/

Et en attendant le prochain album « Géographie du Vide » , le 18ème,  qui doit sortir en octobre prochain, je vous propose une version guitare/voix – extrait de l’émission « Boomerang » d’Augustin Trapenard sur France inter, du « Chant du Fou » qui concluait l 1er album studio sorti en 1978 :  » le fou a chanté 17 fois ,  les yeux croisés sur son perchoir une vérité au bout des doigts une lampe entre les mâchoires le fou a chanté 17 fois puis il est mort de désespoir dans un champ de labiales carnivores tous les tombeaux se sont ouverts pour voir passer le mort vainqueur l’alcool s’est figé  sur ton verre ta cigarette tombe sur ton cœur & tu cherches une vérité par-delà l’espace ouais tu cherches une vérité par-delà l’espace un autre fou sort de son trou les yeux recouverts de poussière de trois siècles passés chez lucifer un autre fou sort de son trou & vient respirer la lumière qui gerce les murs d’hang-tchéou comme un grand coup de cimeterre les feuilles tombent des cocas & se répandent sur l’occident demain tu verras tous ces petits alchimistes pulvériser un continent & ta tête tombe de son socle de rêves ouais ta tête tombe de son socle de rêves  »           Paroles & Musique : Hubert Félix Thiéfaine

Pour retrouver les paroles de toutes les chansons des 17 albums studio + les 2 dernières sorties en avant première du prochain album, cliquer ici : thiéfaine paroles